Retour sur la Semaine de lutte contre le harcèlement
Du 4 au 8 novembre dernier se déroulait la semaine « Non au harcèlement », semaine de lutte contre le harcèlement scolaire. Nos Écoles Terrade ont voulu faire passer un message fort et affirmer leur engagement en faveur de cette lutte, si importante au quotidien dans nos établissements.
« Il n’y a pas et ne peut pas y avoir de scolarité épanouie si le climat scolaire ne garantit pas cette sécurité. C’est pourquoi la lutte contre le harcèlement scolaire constitue une priorité absolue de notre institution. »
Extrait de la circulaire du 2 février 2024 – Action éducative et climat scolaire.
Des actions au sein des écoles
Tout au long de la semaine des interviews vidéos ont été diffusées au sein des écoles : vidéo de l’association « Parle, je t’écoute » spécialisée dans le harcèlement scolaire, interview
de l’association « E-Enfance et plateforme 3018 » orientée vers le cyberharcèlement et interview de la police nationale sur la description des signalements et des procédures pénales encourues.
Des séances axées sur la bienveillance , la communication non violente et l’empathie, des cours articulés autour du thème du harcèlement, des affichages dédiés dans les campus et autres actions ont été mises en place au sein des écoles pour sensibiliser à la lutte contre le harcèlement qui a lieu au sein du milieu scolaire.
Le témoignage d’une de nos élèves
Découvrez le témoignage de Sadia l’une de nos élèves, victime de harcèlement scolaire au sein d’un ancien établissement, qui a eu le courage de partager son expérience.
« Lorsque j’avais 16 ans, j’ai été contrainte faire des études de restauration contre mon gré. En 2013, des moqueries ont commencé par le leader de la classe, un garçon très populaire. Il se moquait de moi et deux amies. Fin septembre, le harcèlement s’est avéré, les propos se sont amplifiés. Une altercation entre nous s’est produite, j’ai dénoncé cette personne auprès de la vie scolaire.
À la suite de ce problème, la prise de parole est difficile, je suis tombée en dépression, j’ai perdu confiance en moi, je suis entrée en échec scolaire. Je constate sur moi des séquelles, de l’anxiété, de la dépression. J’ai commencé un suivi psychologique, j’avais des troubles du sommeil, de l’alimentation, des crises d’angoisse, et toujours de l’automutilation quand je n’arrivais pas à poser mes mots. En 2022, j’arrête les traitements, et trouve l’objectif de devenir coiffeuse, le métier dont je rêve depuis longtemps. Je suis aujourd’hui très contente d’être au sein de mon établissement.
Si j’ai un conseil à donner pour les personnes qui se trouvent dans la situation que j’ai vécue : Lorsqu’une personne se sent victime il faut en parler à un adulte, aux professeurs, à son entourage et ne pas s’isoler. Faire une passion, un sport, un métier, un voyage pour remplacer la haine, et ne pas succomber à la dépression. Il ne faut pas renoncer à la vie, ne pas se détruire la vie. Elle est précieuse.«
Nos élèves se mobilisent
Afin de montrer leur engagement, nos élèves ont imaginé et réalisé des maquillages sur le thème du harcèlement, pour éveiller les consciences.